Le CBD peut-il lutter contre la dépression ?

La dépression est une des maladies psychiques les plus répandues. L’OMS¹ (Organisation Mondiale de la Santé) affirme que 25 % de la population européenne souffre de dépression ou d’anxiété chaque année. Les femmes ont deux fois plus de risque que les hommes d’être atteintes par un épisode dépressif majeur. D’après les études menées par l’INSERM², le CBD pourrait aider à lutter contre la dépression. Il est vrai qu’on affirme dans ces études que les cannabinoïdes, dont le CBD, interagissent avec le système endocannabinoïde et permettent de réduire les symptômes de la dépression. Cette maladie est traitée en général par anti-dépresseurs, anxiolytiques ou antipsychotiques, entre autres. Cependant, depuis l’arrivée du CBD en tant que traitement alternatif de la dépression, les recherches s’effectuent dans ce sens : les scientifiques soutiennent et encouragent l’utilisation du CBD pour le traitement de la dépression.

Notons tout de même qu’aucune étude à ce jour n’a encore prouvé que le CBD soignait la dépression. Alors de quelle manière le CBD pourrait donc aider à soulager les symptômes de la dépression ?

Jean-Marie 51 ans: « Le CBD me permet de me sentir mieux. Cela m’apaise immédiatement. Toute la pression que j’ai accumulé durant toute la journée s’évapore d’un coup. Je suis plus détendu et je dors beaucoup mieux. »

Qu’est-ce que la dépression ?

La dépression est un trouble mental qu’on peut qualifier de maladie. Les symptômes principaux se caractérisent par la tristesse, la baisse de l’humeur, la perte d’intérêt et de motivation, la disparition de plaisir, la perte d’énergie, le sentiment de culpabilité ou de faible estime de soi, le trouble du sommeil et de l’appétit, … Elle engendre aussi régulièrement une baisse de l’attention et de la concentration et une diminution de la capacité à penser.

Dans les cas de dépression grave, la maladie peut mener à l’automutilation, la toxicomanie ou encore le suicide.

La période de dépression peut être de longue ou de courte durée. Elle peut être légère, modérée ou grave. Elle empêche la personne atteinte de fonctionner au travail, à l’école, ou de gérer les situations de la vie quotidienne.

Comment le CBD agit sur la dépression ?

Vers les années 1980, des scientifiques ont découvert que beaucoup d’êtres vivants, dont les humains, possédaient ce qu’on appelle le système cannabinoïde endogène (ou système endocannabinoïde). Il s’agit d’un système physiologique très important dans le maintien de la santé humaine. En effet, ce système se compose de plusieurs récepteurs se retrouvant dans tout le corps (cerveau, organes, tissus conjonctifs, glandes et cellules immunitaire, …). Aussi appelé SCE, le Système Cannabinoïde Endogène possède deux types de récepteurs (CB1 ET CB2) dans tout l’organisme et ils sont plus abondants respectivement dans le cerveau et le système immunitaire.

En résumé, ce système est responsable du fonctionnement optimal du corps et permet de soutenir un corps et un esprit en bonne santé.

La sérotonine, aussi appelée « hormone du bonheur » est un neurotransmetteur responsable de la connexion entre deux neurones. Le taux de sérotonine (qui régule donc l’humeur) peut varier selon différents facteurs. Par exemple, l’activité physique permet de la libérer, tout comme l’alimentation, le stress ou encore l’état général mental.

Une personne dépressive sécrétera moins de sérotonine qu’une personne en bonne santé. Responsable de l’humeur, elle est liée aux récepteurs du système endocannabinoïde, récepteurs sur lesquels le CBD agit également.

Une étude universitaire de 2016 ³ a été réalisée sur des souris et a démontré que le taux de sérotonine augmentait considérablement suite à l’administration de CBD. En augmentant l’activité des récepteurs, le CBD permet d’atténuer les symptômes de la dépression car il favorise la sécrétion de « l’hormone du bonheur » et augmente la capacité à libérer et à optimiser la sérotonine qui a un effet calmant et relaxant. L’huile de CBD impacte donc le taux de sérotonine. Plus il est élevé, plus la diminution de la dépression ou de l’anxiété, se ressentira.

D’autre part, le CBD peut aider à traiter la dépression en combattant l’insomnie. La recherche montre que le CBD travaille avec le corps et stimule la santé physique et mentale.

Enfin, le CBD est un puissant anti-inflammatoire. En réduisant l’inflammation neurologique, on observe une réduction de la dépression. En effet, le CBD stoppe la chute de dopamine et ralentit donc la progression de la dépression.

Le CBD peut-il guérir une dépression ?

Non le CBD ne guérit pas la dépression ! Cependant, il peut en modérer les symptômes.

En effet, des études faites sur des animaux possédant le même système Endocannabinoïde que les humains ont affirmé que le CBD pouvait jouer un rôle prometteur dans le traitement de la dépression. Par exemple, une étude réalisée en 2010⁴ par l’école de médecine de Sao Paulo a démontré que le CBD administré à des souris avait eu « des effets de type antidépresseur » sur la motivation et l’activité physique des animaux.

Une autre étude a été réalisée en 2016⁵ et a confirmé que le CBD pouvait être un antidépresseur efficace. En effet, les animaux étaient plus actifs et motivés après avoir reçu une dose de CBD. Une autre étude de 2011⁶ a permis d’en savoir plus sur le rôle du système endocannabinoïde dans le traitement de la dépression. Dans le cas ou un individu a une déficience Endocannabinoïde, cela est suffisant pour produire un état dépressif. Cette carence peut cependant être traitée par le CBD. En effet, la molécule va jouer un rôle de régulation du système endocannabinoïde et va produire des effets similaires aux antidépresseurs.

Sources: ¹ http://www.euro.who.int/fr/health-topics/noncommunicable-diseases/mental-health/ news/news/2012/10/depression-in-europe/depression-in-europe-facts-and-figures ² http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/171/?sequence=20 ³ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26711860 ⁴ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20002102 ⁵ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27010632 ⁶ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21111017